Comme chaque année, de nouvelles réglementations apparaissent pour les ACM. Les accueils collectifs de mineurs (ACM) doivent suivre une réglementation stricte pour assurer la sécurité et l’encadrement des enfants. De la déclaration administrative obligatoire aux exigences d’encadrement, tout est encadré pour garantir un environnement sécurisé. Les organisateurs doivent également mettre en place un projet pédagogique clair, souscrire une assurance responsabilité civile, et respecter des normes rigoureuses en matière d’hygiène et de sécurité des locaux. Cet article détaille les points essentiels à connaître pour organiser un ACM dans le respect de la législation en vigueur.
Taux d’encadrement dans les accueils collectifs de mineurs
Le taux d’encadrement dans les accueils collectifs de mineurs est l’un des éléments les plus strictement encadrés par la réglementation. En 2024, pour les enfants de plus de 6 ans, il est obligatoire d’avoir un animateur pour 12 mineurs.
Pour les enfants de moins de 6 ans, le ratio est encore plus serré avec un animateur pour 8 enfants. Ces taux d’encadrement sont pensés pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants en offrant un accompagnement personnalisé, notamment pour les plus jeunes, qui nécessitent plus d’attention.
Dans le cadre d’un séjour avec hébergement, les règles sont encore plus précises : il est exigé un directeur adjoint pour chaque groupe de 50 mineurs supplémentaires. De plus, les séjours de longue durée nécessitent des encadrants supplémentaires, avec des exigences élevées en matière de qualification.
Cette réglementation s’applique non seulement pour les séjours de vacances, mais aussi pour les accueils périscolaires et extrascolaires qui regroupent de nombreux enfants sur des périodes étendues.
En résumé, le taux d’encadrement reste l’une des principales préoccupations pour assurer la qualité éducative et sécuritaire des ACM.
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Les qualifications requises pour encadrer un ACM ?
La réglementation exige des qualifications spécifiques pour les encadrants d’un accueil collectif de mineurs. En 2024, la loi impose que 50 % des animateurs soient titulaires d’un diplôme reconnu, tel que le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur) ou un équivalent.
Ce seuil garantit que la moitié de l’équipe présente des compétences pédagogiques validées et reconnues. Les autres membres de l’équipe peuvent être des stagiaires ou des non-diplômés, mais leur proportion est limitée à 20 % des effectifs.
Cette répartition permet d’accueillir de jeunes animateurs en formation tout en assurant un encadrement professionnel.
Pour les directeurs d’ACM, les exigences sont encore plus élevées. Toute structure accueillant plus de 80 enfants ou fonctionnant sur une période prolongée doit être dirigée par un professionnel qualifié, détenteur du BAFD (Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur) ou d’un diplôme équivalent.
En outre, certains séjours, notamment ceux avec hébergement, nécessitent la présence d’un directeur adjoint qualifié. Ces règles visent à garantir que chaque équipe d’animation dispose des compétences nécessaires pour assurer la sécurité, l’éducation et l’épanouissement des enfants accueillis.
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La sécurité dans les accueils collectifs de mineurs
La sécurité des enfants dans les accueils collectifs de mineurs reste une priorité majeure en 2024. Les structures d’accueil doivent respecter des normes strictes en matière de sécurité des locaux, d’hygiène et de sécurité alimentaire.
Les locaux doivent être conformes aux normes de sécurité incendie, et des contrôles réguliers sont effectués par les services départementaux de la jeunesse et des sports (SDJES). Les établissements doivent également respecter des protocoles sanitaires spécifiques, particulièrement en période de pandémie, afin d’assurer la santé des enfants et du personnel.
Chaque ACM doit être couvert par une assurance spécifique qui protège à la fois les enfants et le personnel contre les risques d’accidents.
Les activités proposées, en particulier celles en plein air ou sportives, sont soumises à des réglementations strictes, notamment pour les baignades, l’escalade ou les activités nautiques. Ces activités doivent être encadrées par du personnel qualifié et formé à la sécurité dans ces domaines.
Ainsi, tout au long de l’année, la sécurité des enfants est garantie par une combinaison de contrôle des infrastructures, de gestion des risques et de personnel qualifié.
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Quelles sont les obligations légales des directions d’ACM ?
Les directions d’accueils collectifs de mineurs ont de nombreuses obligations légales en 2024. Ils doivent d’abord effectuer une déclaration auprès des autorités compétentes (SDJES) avant chaque session d’accueil, qu’il s’agisse d’un séjour de vacances, d’un accueil de loisirs ou périscolaire.
Cette déclaration inclut des informations détaillées sur le projet pédagogique, l’équipe d’encadrement, les modalités d’accueil, ainsi que les mesures de sécurité prévues.
La direction est aussi tenu de garantir le respect des taux d’encadrement et des qualifications requises pour les animateurs et directeurs. En cas de manquement à ces obligations, l’ACM peut être suspendu ou même interdit d’exercice.
Les projets éducatifs et pédagogiques doivent être clairement définis et transmis aux autorités. Enfin, l’organisateur doit veiller au respect des normes en matière de sécurité sanitaire, notamment en période de crise, comme cela a été le cas lors des protocoles liés à la Covid-19 Ces obligations légales assurent la qualité et la sécurité des services offerts par les ACM.
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Quels changements dans la réglementation ou la législation ?
L’année 2024 a eu plusieurs ajustements dans la réglementation des accueils collectifs de mineurs.
Parmi les principaux changements figure la révision des contrats d’engagement éducatif (CEE). Ce contrat, largement utilisé dans le secteur de l’animation, est réévalué pour en renforcer le caractère occasionnel et non permanent.
De plus, les rémunérations minimales sont révisées à la hausse pour mieux valoriser les animateurs en mission.
Un autre changement concerne le BAFA, avec l’introduction de nouveaux modules éducatifs axés sur la citoyenneté et l’inclusion. Ces réformes visent à mieux préparer les animateurs aux enjeux actuels, notamment en matière de diversité et d’engagement civique.
Enfin, les directives relatives à la sécurité et à l’encadrement des activités sportives et de plein air sont renforcées, notamment pour les activités nautiques et les séjours avec hébergement. Ces ajustements s’inscrivent dans une volonté de moderniser le cadre réglementaire tout en maintenant des exigences élevées en matière de qualité éducative et sécuritaire.
5 points principaux de la réglementation en ACM
– Déclaration obligatoire : Tout ACM doit être déclaré au moins deux mois avant son ouverture auprès de la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations). Cette déclaration doit inclure le projet éducatif, la liste du personnel encadrant, ainsi que les mesures de sécurité prévues pour l’accueil.
– Encadrement : Les ACM doivent respecter des ratios d’encadrement précis. Pour les mineurs de moins de 6 ans, un animateur est requis pour 8 enfants, tandis qu e pour les plus de 6 ans, un animateur est nécessaire pour 12 enfants. Les directeurs et adjoints doivent être qualifiés avec au moins 50 % de l’équipe titulaire du BAFA ou d’un équivalent.
– Projet pédagogique : Chaque ACM doit disposer d’un projet éducatif, rédigé par l’organisateur et soumis lors de la déclaration. Ce projet fixe les grands objectifs pédagogiques, les valeurs et les principes qui encadrent l’accueil des mineurs. Un projet pédagogique spécifique est ensuite mis en place par l’équipe d’encadrement pour chaque session, afin de répondre aux besoins des enfants.
– Assurance : L’organisateur ou la direction de l’ACM est tenu de souscrire une assurance responsabilité civile couvrant à la fois les animateurs et les enfants. Cette assurance doit garantir la couverture en cas d’accident, de dommages matériels ou corporels pendant les activités.
– Sécurité et hygiène : Les locaux doivent respecter des normes rigoureuses en termes de sécurité incendie, d’hygiène et d’accessibilité. Un protocole sanitaire et des règles de sécurité alimentaire strictes sont également exigés, avec des inspections régulières par les services départementaux pour assurer leur conformité.
❓ Y-a-t-il une réglementation en ALSH et accueil collectif de mineurs ?
Oui, il existe une réglementation spécifique pour les accueils de loisirs sans hébergement (ALSH) et les accueils collectifs de mineurs (ACM). Celle-ci fixe les taux d'encadrement (1 animateur pour 8 enfants de moins de 6 ans, 1 pour 12 enfants de plus de 6 ans), impose des qualifications pour les animateurs et directeurs, ainsi que des règles strictes de sécurité et d'hygiène. Les organisateurs doivent également déclarer l'accueil auprès des autorités compétentes et souscrire une assurance responsabilité civile pour couvrir les risques. Lire la suite
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